« Un nouveau maître du tartan noir, avec une jolie touche d’ambiguïté morale. »
Sunday Express
Glasgow, la ville d’Écosse la mieux taillée pour le roman noir, connaît un été torride en cette année 1946. Douglas Brodie, ex-flic et sous-off tout juste démobilisé, vient d’être embauché comme reporter à la Gazette, où il doit vite faire ses preuves. L’occasion lui en est fournie par les exactions d’une bande de justiciers autoproclamés « les Marshals de Glasgow », qui ont l’accent des Highlands et envoient aux journaux des épîtres enflammées et agrémentées de citations des Évangiles. Leur mission ? Infliger un châtiment selon eux bien mérité à des criminels qui sont passés entre les mailles du filet de la justice. Dans une atmosphère alourdie par la pauvreté, les spéculations liées à la reconstruction et les dysfonctionnements de l’État, Brodie part pour une croisade en eaux troubles qui marquera durablement sa conscience.
Né à Kilmarnock, en Écosse, Gordon Ferris a travaillé pour le ministère de la Défense britannique avant de devenir consultant pour Price Waterhouse. Après quoi, il s’est mis à écrire des polars : Les Justiciers de Glasgow est, après La Cabane des pendus (Points, 2016) le deuxième titre d’un quatuor ancré dans la société ravagée de l’immédiat après-guerre.
Traduit de l’anglais (Écosse) par Hubert Tézenas