Anastassia Lizavetta, belle montevidéenne de 32 ans, qui appartient à la classe moyenne, travaille dans une caisse de crédit et vit dans un HLM confortable et moderne avec son mari et son fils, se saisit un beau matin d’un couteau de cuisine, et avant le petit déjeuner assassine sauvagement son mari endormi. Après avoir tranquillement refermé la porte de la chambre, elle décide de vivre une journée « très particulière », au cours de laquelle elle pourra enfin être elle-même.
Il y a du David Lynch et du Dostoïevsky dans ce roman halluciné et audacieux qui prend à l’envers la trame des histoires policières pour se faire complice des personnages féminins révoltés et fouiller sans concessions les zones obscures de notre imaginaire.