«À quarante-cinq ans, dites-moi, quand le bilan
est un peu bancal (j'aurais dû plutôt me comporter
ainsi, faire ce choix-là, être plus ferme surtout, ne pas
céder sur mes désirs. Ne pas faire de coûteux compromis.
Ne pas aller vers la facilité. Tenir, tenir et avancer), à
quoi peut-on s'attendre, à quelle vie nouvelle, quel
amour, alors qu'on habite seule avec un voisin
invisible une terre où l'air humide, tremblant, est
traversé de miaulements de chats, quand votre
musique souvent accompagnée d'un surgissement
du soleil s'absente, se tait, créant en moi comme un
manque.
Une brûlure.»