Traduit de l'anglais (États-Unis) par Marc Gibot
D’Hubert Selby Jr., on connaît le magistral Last Exit to Brooklyn, mais peu ont eu la chance jusqu’alors de lire ses nouvelles écrites entre 1957 et 1981.
On y retrouve les anges déchus du rêve américain, chez qui parfois, au milieu de l’errance, surgit l’expression fugace et poétique du bonheur : dans une délicieuse nuit d’amour sans lendemain, la chaleur d’un manteau ou le confort d’une salle de cinéma. Et quand tout aura disparu, restera la chanson de la neige silencieuse.
Hubert Selby Jr. déploie au fil de ces quinze nouvelles ses talents de conteur tragique et puise dans la langue des rues la prose qui l’a rendu inoubliable.