Traduit du danois par Inès Jorgensen
« Fille de Hjalmar Söderberg, mère de Henrik Stangerup, Betty Söderberg a fait ses classes au cours d'art dramatique du Théâtre royal, s'y est illustrée, et a tiré sa révérence un beau jour, pour s'occuper de ses enfants. L'un des drames de Henrik Stangerup, c'est cette mère abusive qui surveillait ses rapports avec les femmes, critiquait systématiquement ses fréquentations, déplorait qu'il n'ait pas épousé une comtesse et ne soit pas devenu un gentleman élégant, silencieux et poli, et baignait dans une nostalgie rageuse pour le temps où son courrier abondait en lettres d'admirateurs. » (Jean-Luc Douin, Le Monde )
Henrik Stangerup voulait faire le portrait de sa mère. Un récit ému et tendre, avec les clichés d'usage et un doigt de kitsch scandinave. À la place, il nous donne cet autoportrait fiévreux d'un écrivain en proie au doute. Soudain, tout change, et c'est la voix de Betty Söderberg qui surgit du passé, inoubliable, déchirante.