Traduit de l'anglais par Paule Guivarch.
« Sous la sombre escorte d’Alzheimer, Iris est arrivée quelque part. Moi aussi. »
Ainsi parle John Bayley dans ÉlégiepourIris, étonnante évocation de quatre années (1994-1997) dans la vie d’une des plus grandes romancières anglaises du XXe siècle, Iris Murdoch.
Avec un dévouement peu commun, John Bayley accompagne Iris dans sa descente vers les ténèbres, prévenant à chaque instant les désirs et les demandes d’un être angoissé en quête de caresses et de réconfort. Le dernier chapitre est une ultime promenade en compagnie des deux époux, en ce matin de Noël 1997, dans un Londres ensoleillé, désert et paisible, à travers les jardins de Kensington où Peter Pan, symbole de l’éternelle jeunesse, semble délivrer un surprenant message d’optimisme et d’espoir.
Avec humour et lyrisme, cette chronique d’une mort annoncée est une réflexion profonde sur la maladie d’Alzheimer, et sur l’amour exceptionnel d’un couple d’exception.