« Ils marchent à petits pas, blessés, valeureux. Ils ne font plus attention à demeurer loin l’un de l’autre, cela n’a plus d’importance. Si Pietro s’effondre, les deux genoux dans la terre mouillée, Lucien s’approche, lui prend le bras, d’un geste cependant dur, méfiant, pour le relever.
Comme deux très jeunes guerriers, ils avancent avec un courage, une détermination indifférente. »
Des éléments déchaînés, des personnages aux dimensions mythologiques, un paysage presque irréel : l’univers du roman de Sophie Tasma évoque celui d’un conte moderne, à l’écriture sèche et dense.