Guatemala, fin du XIXe siècle.
Au fond de la jungle, un explorateur découvre un jour une petite fille : métisse de père américain et de mère indienne, l’enfant s’exprime dans un surprenant sabir, mélange d’anglais, d’espagnol et de dialecte. Elle a appris à lire sur de vieux numéros de Harper’s Weekly et fume des cigares de tabac sauvage. Elle s’appelle María de las Nieves et elle est promise à un remarquable destin.
Dans une Amérique centrale en pleine ébullition, María de las Nieves entre au couvent à douze ans. Elle est l’une des dernières novices de la sévère Monjita Inglesa, avant que la Révolution libérale menée par Justo Rufino – dit El Anticristo – abolisse la religion dans le pays. María de las Nieves goûte alors une liberté toute nouvelle et décide de vivre sa vie.
Dans les pas de cette femme hors du commun, on croise le poète cubain José Martí, des diplomates corrompus, des missionnaires, des inventeurs, des aventuriers et des révolutionnaires. Autant de figures historiques ou de visages anonymes qui ont marqué l’éveil d’un continent jusque-là oublié par l’Histoire.
Des plantations d’Amérique centrale à la Cinquième Avenue, de la naissance de l’industrie du caoutchouc à la première révolution cubaine, L’Époux divin est un immense roman où se mêlent amour, politique et littérature. Avec ce livre, c’est l’Amérique tout entière qui épouse son siècle.
Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Guillemette de Saint-Aubin.