Le 24 novembre 1940, un cargo quitte discrètement Odessa à destination d’Istanbul, avec à son bord l’écrivain et journaliste I.A. Serebine.
Après une traversée mouvementée, Serebine est recruté par un agent des services secrets britanniques. Sa mission : empêcher l’Allemagne nazie de s’approvisionner en pétrole en Roumanie. Cette opération clandestine le conduira à Bucarest, à Paris, à Beyrouth et finalement à Belgrade. Comme toujours chez Furst, l’intrigue se double d’une série de portraits, dont celui, inoubliable, de l’écrivain russe, qui rappelle à bien des égards Isaac Babel.
Après Le Royaume des ombres (Éditions de l’Olivier, 2007), Le Sang de la victoire est un grand roman moderne, sur la fin de l’illusion lyrique née avec la révolution d’Octobre.
« L’inventeur du roman d’espionnage enfin traduit en France ! »
Géraldine Denost, Le Figaro magazine
« Si John Le Carré fut le romancier de la guerre froide, Alan Furst est celui de l’effondrement de l’Europe. »
Philippe Trétiack, Elle
Traduit de l’anglais (États-Unis) par Jean Esch.