« Le gamin devait avoir seize ans, pas plus. Il s’appelait Karim. Je le connaissais de vue, Chef le tenait pour un des plus sûrs espoirs du club. Il s’est mis à me tourner autour et à décocher des petites droites, il avançait et je ne pouvais rien faire contre ça, je devais rester concentré et anticiper ses coups, ses poings heurtaient mes gants et parfois mes avant-bras. J’ai tenu un round sans qu’il parvienne à me toucher.
Chef m’a dit que je me débrouillais pas mal pour une épave. »
Antoine travaille dans une entreprise de pompes funèbres. Le soir, il boxe. Mais la vie n’est pas un ring. S’il n’y prend pas garde, Antoine risque de tout perdre : son travail, ses amours. Et sa liberté.