« J’ai pris le volant un jour d’été, à treize heures trente. »
On ne sait pas grand-chose des raisons qui poussent le narrateur à quitter Paris et à rouler en direction de Marseille, ville qui s’est imposée à lui comme un mot plus que comme une destination. Le seul besoin de fuir ? Ce serait trop simple. N’a-t-il pas plutôt l’intuition que c’est justement en s’en remettant au hasard que la vie peut enfin apporter du neuf ?
« La géographie n’a jamais été mon fort », apprendrons-nous plus loin. Avec ce road-novel d’un genre très particulier, Christian Oster signe l’un de ses romans les plus forts.