Evénement dans l'histoire mondiale : Agnes Lukauskaite et Omar Arnarson se rencontrent par un dimanche matin glacial dans la queue des taxis au centre-ville de Reykjavik. Trois ans plus tard, Omar brûle entièrement leur maison, conduit jusqu'à Keflavík et quitte le pays en avion. L'histoire commence en réalité bien avant, au cours de l'été 1941, quand la moitié des habitants d'une petite ville lituanienne, Jurbarkas, sont massacrés dans la forêt alentour. Deux arrière-grands-pères d'Agnes participent au massacre - l'un d'eux tue l'autre - et trois générations plus tard Agnes met l'Holocauste au cour de sa vie. Son obsession l'amène à rencontrer Arnor, un néonazi cultivé.
Illska parle d'Holocauste et d'amour, d'Islande et de Lituanie, d'Agnes qui se perd en elle-même alors que l'ambassadeur d'Islande en Lituanie reconnaît l'indépendance des pays baltes et que des criminels lituaniens commencent à opérer depuis Reykjavik, d'Agnes qui ne sait pas qui est le père de son enfant ni si elle veut finir sa thèse sur l'extrême droite islandaise ou chater avec son amant néonazi, d'Agnes qui aime Omar qui aime Agnes qui aime Arnor.
La lecture de ce texte déclenche une jubilation aussi intellectuelle que sensuelle, due autant aux fulgurances de la pensée qu'à la maîtrise impeccable de la langue et de la narration. Illska est un livre surprenant et immense écrit par un homme jeune, mais qui est appelé à devenir un grand, sans doute un très grand écrivain.
« Voici sans le moindre doute le livre le plus inhabituel de la rentrée : un Islandais nommé Eiríkur Örn Norddahl a réussi à écrire un roman qui rassemble sous le même toit l'Holocauste, la crise économique, la montée des néonazis en Europe et un triangle amoureux d'une franchise étonnante. » Profile, Allemagne
« Illska, Le Mal, est une conversation claire avec le présent. Norddahl est un vrai génie. Il n'y a pas un temps mort dans le texte. En tant qu'ouvre politique Illska est un pur chef-d'ouvre. » dv Daily
« Eiríkur Örn Norddahl a écrit un livre cruel et parfois cruellement drôle sur la façon dont l'idéologie et l'histoire imprègnent nos sphères les plus intimes. C'est Illska. » Spiegel online, Allemagne
« Avec ce livre, Norddahl s'est fait une place parmi les auteurs les plus audacieux et progressistes de sa génération. » Vidsja, National Broadcasting service
« Tellement maîtrisé, original et cool que ça en est effrayant. » Frettabladid Daily, Islande
Eiríkur Örn Norddahl est né à Reykjavik en 1978 et a grandi à Isafjordur. Il a commencé à écrire vers 2000, mais la nécessité l'a amené à faire d'autres choses pour gagner sa vie. Il a vécu à Berlin en 2002-2004 puis dans plusieurs pays d'Europe du Nord, en particulier à Helsinki (2006-2009) et en Finlande (2009-2011) et dernièrement au Viêtnam. En 2004 il a été un des membres fondateurs du collectif poétique d'avant-garde Nyhil, en Islande. En 2008, il a reçu le Icelandic Translators Award pour sa traduction du roman de Jonathan Lethem, Les Orphelins de Brooklyn. Il a obtenu une mention Honorable au Zebra Poetry Film Festival de Berlin en 2010 pour son animation poétique, Höpöhöpö Böks. En 2012 Norddahl a reçu le Icelandic Literary Prize, catégorie fiction et poésie, ainsi que le Book Merchants' Prize pour son roman Illska.