Christophe Leibowitz, notre désastreux avocat, poursuit toujours sa quête désespérée du bonheur. Bientôt, il fêtera ses vingt ans d'exercice et ne voit pourtant rien d’autre à l'horizon qu'un enchaînement de mornes causes. Mais voilà qu'un beau jour, par le hasard d'une succession, il se retrouve héritier d'une marque de cognac. Cette boisson qui conserve en France l’image de la bouteille qu'on dépoussière pour clore un repas dominical est aux États-Unis le symbole de la sophistication dans la culture hip-hop. Il n'en faut pas plus pour ragaillardir notre pénaliste névrosé. Riche de son carnet d'adresses au pays des dealers, il se lance avec enthousiasme dans le show-business en misant sur l'un de ses clients trafiquant de cocaïne et rappeur à ses heures, qu'il charge de chanter les vertus de son cognac.
Avocat, producteur de gangsta rap et bouilleur de cru, n'est-ce pas trop pour un seul homme ?