Récit d’une vie brûlante, écrit à la hâte dans une cellule glaciale des îles Solovki : Evguénia a 29 ans lorsqu’elle meurt fusillée au Goulag. Elle avait été une « étudiante pleine de rêves », très vite dégoûtée par la dictature des bolcheviks. Elle se convainc alors que le monde des voyous constitue la seule classe vraiment révolutionnaire. Commence ici son existence marginale, entre Moscou et Léningrad, parmi les enfants des rues, les ivrognes, les prostituées et les vagabonds.
Evguénia Iaroslavskaïa-Markon est née le 14 mai 1902 à Moscou et a été exécutée au bagne de Solovki le 20 juin 1931, quelques mois après son mari le poète Alexandre Iaroslavski.
« Proprement saisissant, chaque mot porte car il vient d’un cœur à vif. »
Le Figaro littéraire
« Sa langue est brute, directe, intrépide. Evguénia écrit comme on crache à la figure de ses bourreaux. »
Le Monde des livres
Avant-propos d'Olivier Rolin et postface d'Irina Fligué
Traduit du russe par Valéry Kislov