Le défaut de mobilité laryngée correspond à des cas de figure très divers. Les troubles engendrés par un défaut de mobilité laryngée sont très variables.Le défaut de mobilité laryngée correspond à des cas de figure très divers. L'immobilité peut en effet être complète ou partielle, unilatérale ou bilatérale, d'origine mécanique ou neurologique, en abduction ou en adduction, concerner les plis vocaux ou les mouvements verticaux du larynx, être isolée ou incluse dans un syndrome complexe. Par ailleurs, les troubles engendrés par un défaut de mobilité laryngée sont très variables. Parfois quasi inexistants ou ne se signalant que par une discrète altération vocale, mais se traduisant dans d'autres cas au contraire, par une aphonie complète, des troubles respiratoires importants ou des troubles de la déglutition invalidants.
Le défaut de mobilité laryngée intéresse bien sûr au premier chef les ORL, les phoniatres, les orthophonistes et les kinésithérapeutes mais également les neurologues, les endocrinologues, les électrophysiologistes, les radiologues et les pneumologues. Cela fait beaucoup d'intervenants qui peuvent avoir du mal à dialoguer et à coordonner leurs actions diagnostiques et thérapeutiques.
En collaboration avec :
M. Brones, M. Broniatowski, M. Cohen, B. Coulombeau, P. Courtat, A. Giovanni, S. Grundfest-Broniatowski, B. Guelfucci, B. Guerrier, P. Klap, J.P. Marie, R. Nicollas, R. Pérouse, A. Perrin, B. Petelle, C. Peytral, J.F. Pouget, J.-M. Prades, D. Robert, J.B. Roch, B. Roubeau, L. Traissac, C. Veyret, J. Verhulst, P. Verstichel, M. Zanaret