Publié en 1557, augmenté et réédité en 1578, adjoint aux Discours Philosophiques en 1587, le Premier Curieux de Pontus de Tyard a pour ambition de présenter en français un état de la science sous la forme d'un dialogue : au Curieux, qui a la charge de l'exposé, le Solitaire oppose ses exigences méthodologiques et Hieromnyme ses objections théologiques. De l'astronomie à la météorologie, de la physique des éléments à la zoologie, tous les champs du savoir sont considérés: Tyard récrit pour aujourd'hui le De mundo d'Aristote.