La nouvelle peut se définir comme un genre plastique, aux limites sans cesse mouvantes, et lié essentiellement aux contraintes d’édition et de réception.
Prenant ses sources historiques et mythiques dans une oralité qui la justifie, des fabliaux du Moyen Âge aux récits du XIXe siècle, la nouvelle tend à se constituer de nos jours comme genre autonome.
Or, dans sa fonction pédagogique offrant de nombreuses ressources, la nouvelle multiplie la richesse de ses thèmes et la complexité psychologique de ses protagonistes. La critique littéraire contemporaine s’y intéresse de plus en plus, s’interroge sur les contours qui la fondent comme genre autonome et découvre, outre les auteurs les plus célèbres, une multitude d’auteurs méconnus, plus particulièrement au XIXe siècle. Des terres inconnues s’offrent encore à la recherche littéraire.